Rosier Vesuvia

Rosier Vesuvia au Jardin de Luchane en Mai

Vesuvia (Noack – 1998). Rosier paysager, arbustif, couvre-sol (90 cm x 1,20m)

Le rosier Vesuvia est une obtention horticole assez récente de la famille des rosiers paysagers. Il est l’une des créations de la série des Décorosiers©, connues pour leurs multiples qualités et leur facilité de culture et d’entretien. Beaucoup utilisé dans les aménagements paysagers urbains et au bord des autoroutes, Vesuvia en a parfois hérité une réputation de rosier de seconde zone. Pourtant, il réserve nombre de bonnes surprises.

Les fleurs simples de Vesuvia sont d’un rouge lumineux à cœur jaune.

D’accord, il n’a aucun parfum, mais il se rattrape avec d’autres atouts comme par exemple sa floribondité exceptionnelle. Ici, il commence en effet à fleurir en mai pour ne s’arrêter qu’aux premières gelées (qui parfois n’arrivent pas avant décembre). Ses petites fleurs simples d’un rouge profond et lumineux sont réunies en bouquets et couvrent littéralement l’arbuste en saison. La teinte de chaque fleur est rehaussée d’un cœur d’étamines jaunes.

Vesuvia est un rosier paysager couvre-sol au port souple et bien couvrant.

Son feuillage vert sombre et brillant est porté par des tiges assez épineuses. Qualité non négligeable, Vesuvia n’est absolument jamais malade ! Après tout, il a reçu le label ADR, qui récompense les rosiers les plus résistants aux maladies. Et la sélection est sévère ! Très dense, l’ensemble forme un arbuste compact qui peut se montrer semi-persistant sous le climat doux du Béarn.

Bien que couvre-sol, certaines branches de Vesuvia parviennent à se frayer un chemin plus en hauteur, comme ici, contre le tronc d’un Althéa.

Rosier arbustif couvre-sol, il monte à environ 80/90 cm et s’étale facilement sur 1,20 m et plus. Il est planté ici au pied d’un Viburnum plicatum mariesii qui semble accentuer encore son port rampant. Certaines branches arrivent cependant à se hisser ici et là à plus d’1m40 mais la silhouette générale est bien celle d’un couvre-sol et il forme un beau tapis, dont le coloris ressort bien au soleil du soir (il est en effet planté à exposition Ouest). Il peut facilement se cultiver en pot si vous ne disposez que d’une terrasse.

Le coloris de Vesuvia apporte de la tonicité à un massif.

Côté associations, outre la viorne à la belle floraison printanière blanc pur et au superbe feuillage automnal pourpre, j’ai installé au pied de Vesuvia une nappe de Stachys bizantina dont le feuillage assure un beau contraste. Le gris est en effet une teinte qui tempère toutes les autres, y compris les plus ‘agressives’. D’autre part, son toucher duveteux, digne des peluches les plus tendres, adoucit le contact un peu inamical des épines du rosier. Pas très loin, un rosier Iceberg à la floraison blanche joue la neutralité, histoire de ne pas en rajouter. L’automne venu, la touffe de Spodiopogon sibiricus, placée entre les deux rosiers, prend à son tour des teintes chaudes, dans les bruns et les orangés. Cet ensemble s’inscrit autour de deux althéas dont les troncs sont régulièrement blanchis à la chaux : encore un peu de blanc qui permet à Vesuvia d’apporter une touche de couleur tonique sans pour autant que la scène ne pique les yeux.

Les petites fleurs de cm de Vesuvia sont nombreuses et réunies en grappes. L’arbuste est très florifère et très remontant.

Le travail de taille de Vesuvia se résume au strict minimum. En début de saison (février/mars), je rabats l’arbuste d’environ 1/3. Parfois, quand le temps me manque, il peut m’arriver de le faire à la cisaille, procédé un peu radical, mais qui ne semble pas l’émouvoir plus que ça si j’en juge par les floraisons généreuses qu’il m’offre chaque année. En saison, je passe de temps en temps pour couper les tiges défleuries. Il remonte même sans cette opération mais je trouve qu’il conserve ainsi une silhouette plus agréable et fait plus propre.

Le gris des Stachys byzantina tempère la couleur affirmée de Vesuvia. Le soleil du soir les met bien en valeur.

Rosier ultra facile, au nom évocateur qui laisse peu de doute sur son coloris et son tempérament, c’est une variété que je conseille à tous les jardiniers débutants. Il est d’ailleurs l’un des tout premiers rosiers que j’ai achetés.

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–> Pour aller plus loin :

* Les différents types de rosiers.

* Rosiers, quel porte-greffe choisir ?

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LES DIFFERENTS TYPES DE ROSIERS

Les rosiers sont sans doute les plantes à fleurs les plus appréciées des jardiniers. Rares sont les jardins qui n’en abritent pas. Si la forme de leurs fleurs, leurs couleurs ou leurs parfums peuvent changer d’une variété à l’autre, les rosiers offrent aussi une palette très étendue de ports. Buissons, arbustifs, paysagers, couvre-sol, grimpants, lianes, miniatures ou sur tiges…le choix est vaste et influence le style de votre jardin. Petit tour d’horizon des différentes formes de rosiers. 

--> Découvrez la série vidéo sur les plus beaux rosiers du jardin ! 

Des rosiers aux ports très différents fleurissent le jardin en mai.

Rosiers buissons

Hauts de 50cm à 1,50m en moyenne, ce sont les plus plantés dans les jardins. Souvent très remontants, parfois parfumés, ils trouvent place dans les massifs ou les plate-bandes (au milieu de vivaces pour adoucir leur port un peu raide) et conviennent bien à la confection de bouquets.

On distingue 2 grandes catégories de rosiers buissons :

Rosiers buissons à grandes fleurs

Généralement, les tiges droites et raides portent une seul fleur, dont la forme est semblable aux roses des fleuristes.

Rosiers buissons à fleurs groupées

Cette catégorie désigne les rosiers qui offrent des fleurs en bouquets parmi lesquels on trouve les Polyanthas (fleurs plus petites mais plus nombreuses, 6 à 8 cm de diamètre) et les Floribundas (fleurs moins nombreuses mais plus grandes, 9 à 12cm).

Queen Elisabeth est un bon exemple du port typique des rosiers buissons.

Rosiers arbustifs

Plantes très ramifiées, à fleur simples ou plus ou moins doubles, de taille variable, les rosiers arbustifs mesurent entre 80cm et 2m en moyenne. Parmi eux on distingue également des catégories :

Rosiers paysagers

Ils sont rustiques, résistants aux maladies, très florifères et très remontants (la ‘remontance’ est la capacité à refleurir plusieurs fois dans la saison). Leur port plus souple et généreux les destinent à les utiliser comme n’importe quel autre arbuste, à savoir intégrés dans un massif, en haie ou en isolés sur la pelouse

Rosiers couvre-sol

Ce sont des rosiers paysagers plus larges que hauts. Ils adoptent un port rampant, idéal en bordure de massif, retombant du haut d’un muret ou d’un talus ou encore en rocaille. Ils se comportent également très bien en pots sur une terrasse.

Rosier arbustif ‘Westerland’

Rosier couvre-sol Vesuvia

Rosiers grimpants

Aussi appelés sarmenteux, ils produisent de longs rameaux qui portent des fleurs plus ou moins grandes, solitaires ou groupées. Leur grand développement (entre 2 et 5 à 6 m) nécessite un support auquel les accrocher : arbre, tonnelle, pergola, mur, grillage, barrière…

Il est conseillé d’arquer les branches afin de favoriser l’émission de pousses latérales, garantes d’une plus grande floribondité. Certains grimpants peuvent être conduits en grands arbustes. De la même façon, certains rosiers arbustifs peuvent être utilisés comme des grimpants (Ghislaine de Féligonde en est un bon exemple)

Attention à ne pas confondre rosier grimpant (qui produit de très longues tiges à palisser) et rosier remontant (qui fleurit plus d’une fois dans la même année).

Rosier Grimpant ‘Guirlande Fleurie’

Rosiers lianes

Ce sont les rosiers les plus vigoureux ! Certains peuvent mesurer jusqu’à plus de 10 mètres. La majorité d’entre eux ne fleurit qu’une fois dans l’année (entre mai et juillet), mais cette floraison est extrêmement généreuse et dure jusqu’à 3 semaines. Elle est en outre parfois suivie de baies très décoratives, appelées cynorhodons, qui restent attractives très longtemps.

Ils demandent un grand support et sont superbes lorsqu’ils escaladent de grands arbres.

Rosier liane ‘Paul’s Himalayan Musk’

Rosiers miniatures

A l’inverse des lianes, les rosiers miniatures dépassent rarement les 40 cm. Dotés de petites fleurs et de petites feuilles, ils sont très florifères mais leur durée de vie est aléatoire. Ils s’intègrent facilement en pots et jardinières pour décorer un balcon, une terrasse ou même un rebord de fenêtre.

Rosier miniature en pot -(Photo : myoxysamoron.com)

Rosiers tiges

Ces rosiers sont simplement des variétés qui ont été greffées sur de longues tiges (entre 1 et 2m) de rosiers sauvages. Leur port les rend sensibles aux coups de vents et il est indispensable de les tuteurer ou de leur offrir une structure appropriée.

Rosier tige ‘The Fairy’ – (Photo Roses anciennes André Eve)

Rosiers pleureurs

Identiques aux rosiers tiges, mais les variétés greffées adoptent un port retombant qui leur confère alors un aspect pleureur.

Rosiers tiges et pleureurs peuvent être intégrés aux massifs ou utilisés dans des jardins plus formels, en alignements par exemple.

Rosier pleureur ‘Excelsa’ – (Photo : Roses Anciennes André Eve)

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SOURIRE D’ORCHIDEE

Sourire d’Orchidée au jardin en mai.

Rosier Sourire d’Orchidée (Paul Croix- 1985). Hybride moderne. Arbuste (1m80) ou grimpant (jusqu’à 3m50).
Sarmenteux moderne, voilà un très bon et beau rosier. Son feuillage vert clair et brillant est très sain.

Du printemps à la fin de l’automne il offre des fleurs d’environ 4 cm qui s’épanouissent dans des tons de rose tendre pour évoluer ensuite vers le blanc. Réunies en grappes, elles forment des coupes de pétales légèrement doubles aux étamines jaunes et au parfum doux.

Son port plutôt souple permet de l’employer en arbuste ou de le palisser, comme ici, sur une grille.

Son port assez souple permet de le conduire en arbuste à la silhouette assez lâche mais j’ai choisi de palisser celui du jardin sur une grille métallique peu esthétique. Ce n’est donc ni vraiment un arbuste libre ni vraiment un grimpant. Il n’en reste pas moins que je l’aime beaucoup pour sa très grande générosité et sa ‘remontance‘ (sa capacité à fleurir plusieurs fois dans la saison!), pour l’aspect léger et presque sauvage de ses fleurs délicates qui le font un peu ressembler à un rosier sauvage et pour sa résistance (pas de maladies, peu affecté par la chaleur ou la pluie ).

Les boutons rose plus foncé s’épanouissent en fleurs rose tendre qui évoluent vers le blanc en vieillissant.

C’est donc tout naturellement qu’il s’intègre dans le jardin que je veux d’aspect champêtre et romantique.

De plus il semble plutôt bien réagir au bouturage.

Bien qu’étant un hybride moderne, ses fleurs ont un petit air sauvage qui lui permet de s’intégrer dans un jardin naturel ou romantique.

La taille principale se fera à la fin de l’hiver mais il faudra aussi penser à régulièrement jouer du sécateur afin de l’inciter à refleurir encore davantage. Le palisser à l’horizontal aura pour effet de ralentir la sève et de permettre la naissance de plusieurs branches secondaires qui accentueront encore sa floribondité. Dans le même esprit, l’apport d’un engrais de fond, à libération lente, juste après la taille d’hiver puis vers fin juin ne pourra être que bénéfique, à condition de respecter les bons dosages.

Son parfum doux n’est pas des plus marqués mais néanmoins présent.

Sain, florifère et remontant, beau, légèrement parfumé, polyvalent et d’aspect romantique…voilà donc un sourire qui ne pourra que nous faire craquer ! Cheese !

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HANSA

Rosier Hansa au jardin fin mai.

Rosier Hansa (Schaum et Van Tol, 1905) – hybride de rugosa, arbustif, 1,50 m à 2 m.

Les ‘rugosa’, bien connus des amateurs de roses sont des rosiers botaniques originaires du Japon et de Chine. Hansa, comme ses cousins, affiche un feuillage gaufré caractéristique, vert plutôt sombre et brillant.

Le feuillage gaufré des ‘rugosa’ est assez facilement reconnaissable.

Les tiges sont garnies d’une multitude d’aiguillons très serrés, plus ou moins durs mais au final assez piquants. Cette particularité est surtout visible sur les jeunes tiges qui en vieillissant perdent leurs épines.

Les très nombreux aiguillons sont surtout présents sur les jeunes tiges.

Très florifère et très remontant, Hansa produit des roses doubles pourpres toute la saison en bouquets au parfum puissant. Ces dernières donneront à l’automne des cynorrhodons aplatis et rouges très décoratifs.

Le fleur, double, est d’un beau pourpre et très parfumée.

Qualité supplémentaire, ce rosier se bouture particulièrement facilement.

Il est également très résistant aussi bien au froid qu’aux maladies et son feuillage se teinte en fin de saison d’une très belle couleur dorée, ce qui lui confère un intérêt supplémentaire.

Hansa est très florifère et très remontant.

Il a tendance à drageonner (c’est à dire à produire de nouvelles pousses plus ou moins loin du pied mère) : certains considèrent que c’est un inconvénient tandis que d’autres y verront là un atout pour stabiliser des endroits difficiles à végétaliser comme les talus par exemple. Ici, tous les sujets sont issus de boutures et si certaines tiges sortent parfois à quelques centimètres du pied,  il ne sont cependant pas envahissant. Il suffit en effet de trancher les tiges vagabondes au plus près de l’arbuste pour conserver l’arbuste à sa place. Il se taille à la fin de l’hiver/début du printemps. On peut soit le rabattre assez sévèrement, soit le laisser se développer en arbuste un peu plus imposant. C’est la seconde option que je choisis au jardin.

Des cynorrhodons rouges apparaissent en fin de saison

Qualité supplémentaire, le feuillage se pare d’or à l’automne.

Si l’on pèse le pour et le contre donc, il est, de mon point de vue, un incontournable. Feuillage sain, floraison abondante et remontante, parfum, couleurs d’automne, fruits décoratifs. Difficile de faire mieux !

Hansa est un arbuste intéressant pour ceux qui veulent un jardin qui reste attrayant en arrière-saison.

Son aspect un peu sauvage (origines botaniques obligent) peut manquer de raffinement pour certains mais il n’en reste pas moins très séduisant, pour les yeux comme pour le nez, et c’est un rosier sans souci pour les jardiniers débutants et tous ceux qui veulent des plantes saines sans traitement.

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Blush noisette  [Syn. R. Noisettiana]

Philippe Noisette (1814) – Noisette [Rosier de Chine 'Old Blush' X Rosa moschata]. Arbustif (1,80 m) ou grimpant (3 à 4m).

→ Accéder à la fiche vidéo

Ce rosier ancien, le premier du groupe ‘Noisette’, obtenu aux Etats-Unis doit son nom à son obtenteur Philippe Noisette.

C’est un très beau rosier qui peut être utilisé aussi bien en grimpant qu’en arbustif selon la taille effectuée. Ici au jardin les deux pieds sont tous deux arbustifs.

Au mois de mai les boutons rose foncé à lilas s’épanouissent pour passer du rose clair au blanc rosé au fur et à mesure de leur maturité. Les fleurs doubles sont légèrement parfumées (notes de clou de girofle) et remontent jusqu’à l’automne.

Leur couleur mérite que l’arbuste soit placé plutôt à mi-ombre afin de ne pas écraser ses teintes douces.

Le tout est porté par de longues tiges souples qui confèrent à ce rosier un port évasé et gracieux. Les ‘Noisette’ sont réputés plutôt inermes (sans épines) mais ‘Blush Noisette’, sans être hyper agressif n’est cependant pas dépourvu d’aiguillons.

Rustique et résistant à la sécheresse une fois installé, il appréciera cependant quelques arrosages par temps très sec qui favoriseront la remontée.

Il est un peu sensible à la pluie qui gâche quelque peu sa floraison.

La taille s’effectue à la fin de l’hiver et  supprimer régulièrement les fleurs fanées en saison favorisera les remontées.

Plein de grâce, il convient parfaitement dans un jardin de style naturel et romantique comme ici.

Une valeur sûre qui, contrairement à ce que son nom pourrait laisser supposer, ravira bien plus les jardiniers que les écureuils !

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 Rosier GUIRLANDE FLEURIE

Guirlande fleurie au sommet de sa floraison au jardin, en mai.

Robichon (1968) – Hybride moderne. Liane (6 mètres et plus).

–> Découvrez la PRÉSENTATION VIDÉO de GUIRLANDE FLEURIE

Ce rosier est une pure merveille de générosité lorsqu’il fleurit fin mai. Il est alors couvert de fleurs semi-doubles (environ 8 cm) d’un rouge profond et vif (mais non parfumées) qui affichent des reflets framboise au fur et à mesure que la fleur s’épanouit. Sa couleur varie également selon la luminosité mais reste toujours réellement captivante ! Point positif, il résiste très bien à la pluie et ses fleurs gardent une très belle tenue même après les grosses averses qui ne manquent pas dans la région.

Au soleil, à contre-jour, sous la pluie, il reste toujours beau.

Il pousse ici sur une grande pergola en bois peinte en blanc et l’effet est tout simplement magique. Les tiges particulièrement épineuses (un sécateur à long manche est donc très utile au moment de le tailler à la fin de l’hiver) retombent, comme le nom de cette variété le laisse supposer, en longues guirlandes souples avec beaucoup de grâce. L’ensemble est à la fois tonique et romantique.

Lorsqu’il fleurit sur la pergola en mai il est tout simplement incroyable de générosité !

Plus tard en saison, en particulier si l’on prend la peine de supprimer les fleurs fanées, de nouvelles fleurs apparaissent régulièrement jusqu’à l’automne, mais avec cependant moins de faste que lors de la première floraison.

Les fleurs semi-doubles sont tout d’abord d’un rouge profond et très lumineux.

A l’automne, des gros cynorhodons orangés complètent l’effet décoratif.

En automne, et si l’on pense à ne pas couper trop de fleurs, de gros cynorhodons orangés complètent le décor.

Toujours sain, apparemment très bien adapté au climat Béarnais (il est donné pour être également adapté aux régions chaudes), je pouvais difficilement trouver mieux pour la pergola. Je l’avais pourtant choisi un peu au hasard.

Difficile de résister à une telle vue lorsque l’on ouvre les volets le matin…

Depuis sa plantation à l’automne 2010, non seulement il ne m’a jamais déçu mais il est même de plus en plus beau et, cerise sur la gâteau, il se bouture très bien.

Guirlande Fleurie porte bien son nom. Ses rameaux souples retombent avec grâce.

Alors bien sûr il faut aimer le rouge au jardin, même si ce rouge évolue vers un rose violacé plus doux, mais c’est de mon avis un rosier exceptionnel sur lequel les visiteurs s’extasient lorsqu’ils le voient en fleurs en mai.

Même si le rouge reste la couleur dominante, des teintes framboise (moins prononcées que le rendu de cette photo pourrait le laisser penser) apparaissent selon la maturité des fleurs et la lumière.

Si vous avez un peu de place à lui offrir, n’hésitez pas à décorer votre jardin de ses belles guirlandes.

Des guirlandes, pas seulement à Noël !

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Paul’s Himalayan Musk dans l’érable champêtre au jardin en mai 2017.

Paul’s Himalayan Musk (W. Paul – 1916) – Liane apparentée aux hybrides de moschata. 10 mètres et plus.

Petites fleurs semi-doubles rose très pâle et parfumées. Non-remontant (floraison unique en fin de printemps), résistant aux maladies.

De petites roses semi-doubles rose pâle.

Ce rosier d’une vigueur exceptionnelle ne manque pas d’attirer l’attention lorsqu’il fleurit avec abondance en mai au jardin. Ses proportions obligent à lui réserver une place à sa mesure. L’idéal est donc de lui offrir comme support un arbre de bonne taille qu’il escaladera et festonnera avec grâce. Certains jardiniers le conduisent en arbuste isolé sur la pelouse mais je n’ai pas encore tenté cette option.

Ses longs rameaux souples finiront par retomber en cascades et formeront un rideau fleuri à l’aspect romantique.

Son parfum délicat ne ressort pas réellement lorsque l’on met le nez dans la fleur mais sera plus perceptible alentours lors des journées chaudes et sans vent.

Paul’s Himalayan Musk apporte une note romantique au jardin.

Non-remontant, sa floraison unique amène à ne surtout pas le tailler au printemps. Il fleurit en effet sur les rameaux d’un an. Il faudra donc le tailler une fois sa floraison terminée. Il produira alors dans la saison de longues pousses qui porteront les fleurs de l’année suivante.

Comme la majorité des rosiers, une exposition ensoleillée lui sera bénéfique. Ici au jardin il grimpe dans un érable champêtre. Cet arbre étant caduc le rosier profite donc tout l’hiver et au tout début du printemps d’un bon ensoleillement. Ses rameaux, tout d’abord guidés vers l’intérieur de l’arbre grâce à une sorte d’échelle finissent par s’orienter vers l’extérieur (en particulier côtés sud et ouest, lumière oblige) et le drapent avec une élégance toute particulière.

Quand le soleil et le bleu du ciel s’en mêlent…

Si vous avez la possibilité de lui offrir la place qu’il mérite, ne vous en privez surtout pas! Il donnera à son support un réel intérêt décoratif pendant près de 3 semaines.

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Rosier Blue Eyes

Rosier Blue Eyes (Peter J. James – 2004) -

–> VOIR SA FICHE VIDÉO !

Hybride moderne issu de rosa persica. Donné pour 60 cm de haut, il fait plutôt le double ici au jardin.   Fleurs moyennes, semi-doubles, lavande clair à cœur plus foncé. Toujours en fleurs (l’un des premiers et l’un des derniers au jardin), parfum marqué, très résistant aux maladies.

A la base je ne suis pas fan des rosiers bicolores, mais ici les couleurs sont assez pastel et se repartissent en un joli dégradé depuis le cœur de la fleur jusqu’à l’extérieur des pétales. Le fait que la rose ne soit pas trop double joue aussi sûrement dans mon appréciation. Installé sous l’ombre portée d’un érable champêtre (il reçoit donc le soleil le matin et le soir mais pas aux heures les plus chaudes) je dois bien avouer qu’il m’a bluffé !

Toujours en fleurs, un coloris dans les roses lavande, un parfum bien perceptible, un feuillage toujours sain, je ne lui trouve que des qualités. Un port arbustif solide qu’il conserve même après une grosse pluie (chose courante ici en Béarn!), sans pour autant être rigide lui permet de toujours rester intéressant.

Bien rustique, je le taille à la fin de l’hiver (sauf cette année 2018 où je n’ai pas eu le temps de le faire). Je n’ai pas (encore) tenter de le bouturer. C’est donc un rosier sans souci, l’un de ceux que l’on peut installer au jardin sans risquer de se planter, à condition d’aimer ses couleurs bien sûr !

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Zéphirine Drouhin au jardin en mai.

Rosier Zéphirine Drouhin (Bizot – 1868 ) – Arbuste ou grimpant (environ 3m)

Ce rosier ancien de la catégorie des Bourbon est un enchantement !

Les tiges assez souples et quasiment inermes (sans épines) offrent une floraison rose soutenu très abondante en fin de printemps. Par la suite, le rosier remonte sporadiquement et de façon irrégulière mais il est rarement sans fleurs et ce jusqu’à l’automne.

La fleur, rose soutenu, est très parfumée !

Le parfum fruité est réellement perceptible, ce qui lui rajoute un atout non négligeable !

Le feuillage, bronze lorsqu’il débourre, vire ensuite au vert franc et mat. Il est réputé assez sensible au marsonia (tâches noires sur le feuillage) mais celui installé au jardin n’a jamais été défiguré, et il n’a jamais été traité.

Dans le jardin, Zéphirine pousse au pied d’un grand prunus où l’ombre est assez importante et la terre plutôt sèche.

Ce rosier aux multiples qualités peut en outre être planté à la mi-ombre où sa floraison reste généreuse. Il pousse ici au pied d’un grand prunus qui lui fait une ombre conséquente une bonne partie de la journée et assèche quelque peu la terre alentours, mais cela ne l’empêche pas de fleurir avec brio !

Planté en compagnie de vivaces, de graminées et d’annuelles, son effet décoratif en est encore accentué.

Son port permet de le conduire, au choix, soit en petit grimpant, soit en arbuste au port souple et large.

Son absence d’épines permet de le planter près d’un passage ou près de la maison.

Sans épines, ce rosier peut-être planté près d’un lieu de passage ou de vie.

Un rosier à adopter sans hésitation !

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 ROBIN HOOD

Robin Hood au jardin à la mi-mai.

Robin Hood ( Pemberton – 1927). Hybride de Moschata

Rosier arbustif de type paysager, Robin Hood adopte un port souple, en dôme de 120/150 cm en tous sens, plus large que haut.  Certains catalogues ou amis jardiniers le décrivent comme très remontant. Ici au jardin, il refleurit légèrement mais ce n’est pas le plus remarquable de ce point de vue.

Les fleurs rose framboise de ‘Robin Hood’ apparaissent en très nombreux bouquets.

En revanche, sa floraison, qui dans la région intervient en mai, est très généreuse. Les fleurs, de petite taille (2à 3cm), semi-doubles, affichent un coloris rose framboise à cœur blanc et étamines jaunes. Elles apparaissent en bouquets et couvrent l’arbuste pendant un bon mois. Cette couleur vive attire alors immanquablement l’œil et elle peut paraître un peu difficile à associer.

Un exemplaire de Robin Hood est posé sur le feuillage gris d’un Stachys bizantina qui tempère ses teintes affirmées.

Je l’ai installé sur un tapis de Stachys bizantina au feuillage persistant, gris et duveteux, qui tempère la scène. Pas très loin, la perspective joue sur d’autres tonalités de rose. Ceux, beaucoup plus pâles, de Queen Elisabeth et du Deutzia ’Perle Rose’, et à nouveau un rose plus soutenu avec ‘Hansa’.

D’autres plantes aux teintes roses accompagnent ‘Robin Hood’ (Deutzia ‘Perle Rose’, Rosiers ‘Queen Elizabeth’ et ‘Hansa’ entre autres).

Robin Hood n’est jamais malade. Son petit feuillage caduque est d’un vert moyen lustré et reste sain toute la saison.

Comme pour les autres rosiers de type ‘paysager’, il n’est pas nécessaire de tailler l’arbuste. Tout au moins pas beaucoup. Une légère coupe en fin d’hiver, permet de conserver une silhouette trapue et fournie. En saison, difficile d’enlever les fleurs fanées, car elles sont petites et nombreuses. Je préfère attendre que les bouquets fanent pour les rabattre jusqu’au feuillage.

Les petites fleurs semi-doubles apparaissent timidement début mai, pour finir par recouvrir l’arbuste.

Si vous aimez les roses parfumées, passez en revanche votre chemin; Robin Hood en est dépourvu. Mais il a tant d’autres qualités qu’on lui pardonne volontiers, dont celle de se bouturer très facilement. J’attends chaque année sa floraison avec impatience, d’autant plus qu’il est à l’angle d’un massif, à un endroit où il créé un vrai point focal.

Quand il est en fleurs, ‘Robin Hood’ est l’un de ceux que l’on remarque le plus !

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