Mes réalisations
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Créé par jardindeluchane le 18 juin 2018 | Dans : Mes réalisations
Un nouveau projet de taille en nuages sur un gros Juniperus. Cette fois-ci cela se fait avec Guillaume, jardinier de profession et ami de plus de 20 ans. C’est la première fois que nous travaillons ensemble. Il a déjà réalisé de beaux projets et a notamment travaillé au Jardin de Kofu, un jardin japonais de la ville de Pau où il a entre autre taillé un très beau spécimen dans le même esprit.
Jean-Marc et Christine nous accueillent très chaleureusement sur une grande terrasse qui surplombe un grand jardin où nombre de plantes forment déjà un beau décor. Un petit café de bienvenue nous est offert histoire de faire connaissance et c’est parti pour une après-midi de taille, à se frotter au piquant du conifère qui mesure bien 2 mètres de haut pour 3 à 4 de large. Il a pris une ampleur déraisonnable, gêne en partie les circulations et ne plaît plus aux propriétaires. Jean-Marc a en outre pu observer celui du jardin japonais qu’il à visité à Pau. Il y a croisé Guillaume et la décision de redonner un peu de noblesse à celui du jardin a été vite prise.
C’est presque à plat ventre que tout commence. Il faut dégager le cœur de l’arbuste pour trouver les charpentières qui seront conservées. Ces dernières sont ensuite débarrassées des petites branches jusqu’aux extrémités qui seront taillées en nuages.
Puis il faut faire des choix, conserver certaines branches en supprimer d’autres parce qu’elles se croisent, nuisent à l’équilibre de l’ensemble ou sont mal placées.
Les branches sont ensuite haubanées pour amener les ’nuages’ au maximum à l’horizontal. Les finitions permettent enfin d’obtenir une première silhouette qui modifie totalement la physionomie de l’arbuste. Il retrouve ainsi grâce et élégance. Bien sûr, il faudra être patient et attendre plusieurs années (3 au minimum) avant que les plateaux s’épaississent, se densifient et que les tailles de formation lui donnent une véritable silhouette digne de ce nom.
Créé par jardindeluchane le 13 jan 2018 | Dans : Mes réalisations
Liz et Bernard ont de nouveau fait appel à moi au sujet d’un conifère qui trône devant l’entrée de la maison.
Il s’agit en fait de deux conifères plantés côte à côte qui ont un peu trop pris leurs aises. Leur aspect ébouriffé ne plaît pas aux propriétaires. Ils me demandent de remettre un peu d’ordre et de dégager les pieds afin que les chats cessent de venir y squatter. D’autre part, deux regards sont désormais devenus inaccessibles car ils sont recouverts par les branches. Enfin, les grands chênes qui surplombent la scène deviennent un enfer à l’automne. Les feuilles s’accumulent sur les plantes et les glands finissent par s’insinuer sous leur couvert. Tout cela est difficile à nettoyer. La consigne est donc ‘De l’air !’. Il faut en effet que tout cela respire un peu.
Cette fois-ci, je propose à Liz et Bernard de procéder différemment par rapport à mon intervention précédente sur leur juniperus. Plutôt que d’effectuer une taille en nuages, je leur soumets l’idée d’une taille plus en rondeurs. Les pieds seront bien dégagés et le dessus sera taillé de façon à créer des formes en douceur, tout en courbes. Au final, sera évoquera plutôt des collines verdoyantes. C’est parti !
La mission est fastidieuse mais intéressante. Il faut souvent se coucher sous les arbustes, ramper dans la boue, prendre des positions improbables, se prendre des aiguilles plein la figure. C’est du boulot certes, mais quel plus grand plaisir que de s’immiscer dans l’intimité de la plante, de tenter de communiquer avec elle afin d’en percevoir les forces et les faiblesses qui guideront nos choix ? Le travail du jardinier quoi ! Et au final avoir ce merveilleux sentiment lorsque le végétal se révèle sous un jour nouveau.
Les regards dégagés, je soumets l’idée à Liz et Bernard de s’en servir comme socles afin d’y installer une belle poterie ou une lanterne japonaise afin de les dissimuler. Et pourquoi pas quelques plantes basses à l’aspect un peu flou pour finir de planter le décor. Mais ça, c’est une autre histoire…
Créé par jardindeluchane le 10 déc 2017 | Dans : Mes réalisations
Le jardin privatif de cette copropriété est un peu trop ouvert sur la rue. L’intimité y fait donc défaut. Ben me demande de couper un peu cette perspective.
Un forsythia de belle taille est déjà là mais son emplacement ainsi que le fait qu’il soit caduc ne suffit donc pas à remplir ce rôle.
Je lui propose de créer un massif et d’y planter plusieurs arbustes qui à terme permettront de former un écran. Certains végétaux au feuillage persistant sont bien entendus choisis afin que la fonction soit remplie mais apporter couleurs et parfums à différentes périodes de l’année est également l’un des objectifs. Rien de plus triste en effet qu’une haie qui ne varie jamais et offre toujours le même décor.
Le massif est situé sous l’ombre légère d’un conifère et sera à l’ombre légère une partie de la journée. La terre est vraiment excellente sur les 30 à 40 premiers centimètres (humifère, noire, riche mais légère…). Un superbe érable qui pousse tout près indique que le sol est ici à tendance acide.
Mauvaise surprise cependant lorsque les trous de plantations sont faits. Une couche très dure et caillouteuse se dévoile…sans doute le remblais de la construction de la maison. Il faut finir les fosses à la barre-à-mines. Espérons que les végétaux s’adapteront à ce sous-sol compact.
Concernant les végétaux, un Mahonia x. media ‘Charity’ assurera à terme un écran persistant. J’ai cependant réussi à trouver une exemplaire déjà de bonne taille qui commence à jouer son rôle.
Sur sa gauche (quand on regarde depuis le jardin vers la rue), je replante un jeune Choisya ternata qui se sentait un peu seul au milieu du gazon ainsi qu’un Leucothoe fontanesiana’Zeblid’. Tous deux ont un feuillage persistant, se plaisent à mi-ombre et offriront des fleurs parfumées. Le Leucothoe adopte en outre des couleurs changeantes (entre vert et pourpre) au fil des saisons.
Sur le devant, un Euonymus alatus ‘Compactus’ dont le feuillage vert frais prendra de très belles teintes automnales rouge rosé. A l’avant du massif, il bénéficiera d’un peu plus de soleil. Au pied du forsythia, j’ai opté pour une très belle variété de Daphné : il s’agit de Daphne odora Marianni ‘Rogbret’ dont le feuillage est bien plus décoratif que son cousin D. odora aureomarginata grâce à une panachure bien plus marquée. Ici, son feuillage est totalement persistant et son parfum à la sortie de l’hiver est un véritable enchantement. Dès qu’un peu de douceur s’installe son parfum est perceptible des mètres à la ronde. Comme il est situé non loin de l’entrée il sera facile d’en profiter à chaque passage. Pour en savoir plus sur cette variété, n’hésitez pas à consulter la fiche qui lui est dédiée ICI.
Entre ces arbustes, j’ai pour l’instant installé quelques plantes récupérées dans mon jardin suite à des semis spontanés ainsi qu’une fougère récupérée sur place. Cela permettra au propriétaire de voir que l’installation de vivaces peut rendre l’endroit encore plus intéressant.
Pour l’instant bien sûr, le vide est encore très présent. Il est difficile de trouver des plantes de bonne taille, surtout pour certains végétaux mais la nature va faire son œuvre et dans quelques temps l’endroit sera métamorphosé. Attendons déjà la printemps prochain pour voir le changement…
Créé par jardindeluchane le 10 déc 2017 | Dans : Mes réalisations
L’entrée de cette maison en copropriété est encadrée par 2 bacs triangulaires en dur. Seul celui de droite appartient à Ben (l’autre étant au second propriétaire qui n’habite pas sur place et loue son bien).
Le contenant est bien triste. Une structure en bois construite à l’intérieur soutient des galets (déjà très présents sur une grande surface au sol) et Ben y a intercalé un hydrangea en pot pour l’égayer un peu. Je lui propose d’aller plus loin dans cette démarche et de rendre cette entrée un peu plus accueillante en le garnissant de plantes. Pour mieux intégrer le bac, je suggère également de planter son pied afin d’en adoucir les lignes et de rompre avec toute cette minéralité.
Pour l’intérieur du bac, rempli de terre de bruyère et de terreau après avoir déposé un lit de billes d’argile dans le fond et recouvert d’un géotextile pour éviter à la terre de s’y infiltrer, le choix des plantes s’est porté sur un Pieris japonica dont le feuillage persistant lumineux apportera une belle présence toute l’année. Ses nouvelles poussent colorées ainsi que ses inflorescences en clochettes rythmeront également les saisons. Il tiendra compagnie à l’hydrangea qui sera bien plus à l’aise dans ce grand bac profond. Pour habiller leurs pieds et adoucir les angles du bac, 3 touffes d’Hakonechloa macra aureola sont installées. Leur joli feuillage apportera douceur et lumière.
Au pied du bac, des plantes caleront le contenant en le faisant également un peu disparaître. Comme cet endroit est un lieu de passage permanent, aussi bien pour le propriétaire que pour ses visiteurs, le choix de végétaux persistants est dicté par un souci esthétique aussi durable que possible. Une belle fougère cuivrée, Dryopteris erythrosora, dont les frondes printanières prennent des teintes orangées, des touffes d’Ophiopogon planiscapus nigrescens au graphique feuillage presque noir, une heuchère au feuillage coloré très décoratif et qui offrira des hampes florales légères au printemps ainsi qu’un jeune pied d’Helleborus orientale qui d’ici deux ou trois ans sera superbe et proposera de nombreuses fleurs roses à la sortie de l’hiver forment le décor.
Quelques bulbes sont rajoutés (narcisses, erythronium ‘white beauty’ ) et le tout est recouvert de paillis d’écorces de pin. Quelques galets ainsi que des restes de taille d’un bambou du jardin apportent une petite touche déco supplémentaire.
Créé par jardindeluchane le 26 oct 2017 | Dans : Mes réalisations
Liz et Bernard avaient dans leur jardin un Juniperus (genévrier) rampant qui avait fini par prendre ses aises avec une envergure d’environ 4 mètres pour une hauteur d’1m70. Autant dire que le monstre commençait à devenir encombrant. Il empiétait même un peu sur le passage le long de la véranda.
Les propriétaires m’ont demandé de le tailler en nuages afin de pouvoir le conserver et lui donner à nouveau un rôle agréable et décoratif au jardin.
Tailler en soi n’est pas très compliqué. Il suffit d’un bon sécateur, d’une scie égoïne, d’un ébrancheur et d’une cisaille à mains. Ce qui l’est davantage est de sélectionner les branches à conserver et celles à couper afin d’obtenir une silhouette moins imposante, plus équilibrée et dans l’esprit ‘niwaki‘.
Tout d’abord, à quatre pattes ou le plus souvent couché sous l’arbuste, repérer et couper brindilles et bois morts. Observer la charpente de l’arbuste, essayer de deviner quelles branches seront conservées pour leur forme et leur direction.
Petit à petit, le dessous et l’intérieur sont dégagés; la silhouette générale commence à apparaître.
Il faut ensuite enlever toutes les branches secondaires depuis le centre et sur une large partie de chacune d’elles pour ne conserver que ce qui servira à former les ‘nuages’.
Au final une grande partie de la verdure est ôtée. La silhouette tentaculaire apparaît !
Certaines branches sont finalement haubanées (sans les blesser) afin d’imprimer à ces dernières une direction plus harmonieuse.
Les ‘têtes’ sont grossièrement taillées. Elles seront réellement formées grâce aux repousses et tailles qui se produiront par la suite.
Après 11 heures de travail, les bras sont comme piqués par des centaines de petits insectes (merci les aiguilles du genévrier !) mais l’arbuste est métamorphosé ! Et les propriétaires apparemment satisfaits, ce qui est primordial.
Créé par jardindeluchane le 09 juil 2017 | Dans : Mes réalisations
L’eau est un élément essentiel au jardin. Elle rafraîchit l’atmosphère, reflète le ciel ou les plantes, crée un biotope différent qui attire la vie sauvage, demande moins d’entretien qu’un massif, et quand en plus une fontaine anime les lieux, le doux murmure qu’elle engendre invite à la contemplation et à la méditation.
Il n’en fallait pas davantage pour me motiver. J’ai donc décidé de créer, à l’extrémité ouest de la terrasse, sous le grand tilleul, un petit bassin d’esprit zen. C’est depuis devenu un lieu particulièrement agréable où il fait tellement bon se poser ou boire un verre en été. Le pied quoi !
2010 – De nombreux pots m’ont permis de faire suivre des plantes de mon ancien jardin. Ils s’entassent à l’ombre du tilleul en attendant de leur trouver une place au jardin. Le lieu est entouré en partie par des noisetiers qui protègent du vis-à-vis de la route en été.
Pour voir la transformation et les travaux d’aménagement du bassin, vous pouvez visionner la vidéo ou consulter cet article : construction d’un bassin zen.
Créé par jardindeluchane le 09 juil 2017 | Dans : Mes réalisations
La grande terrasse d’environ 40 m2 n’a bien sûr pas échappé à ma frénésie d’aménagements. Après tout une terrasse est un lieu où l’on passe beaucoup de temps. Autant que le lieu soit agréable.
2017 – De nombreux éléments ont été construits. Une pergola, un petit bassin avec sa fontaine et au fond, un salon de jardin en palettes. La terrasse est devenue l’un des lieux les plus agréables du jardin.
2017 – On peut désormais se poser sous l’ombre de la pergola qu’un rosier et un faux-jasmin escaladent et parfument, tout en étant bercé par le murmure de l’eau de la fontaine.
2017 – Le garde-corps en bois a été dissimulé par de la brande de bruyère et des palettes reconverties en meubles et grands pots. Tout n’est pas terminé, mais c’est déjà totalement différent !
Créé par jardindeluchane le 09 juil 2017 | Dans : Mes réalisations
Voici donc la métamorphose qui s’est opérée en 7 ans (puisque j’écris cet article en 2017). D’autres changements interviendront bien sûr, mais chaque chose en son temps. La patience est, et restera, la qualité première d’un jardinier. Un jardin n’est pas une pièce de la maison qui, après intervention d’un décorateur, change d’aspect en quelques jours. Le jardin requiert lui de respecter le rythme naturel de chaque plante, de chaque saison. Le jardin n’est que projection et imagination.
Je vous propose de visionner ici l’évolution de certains endroits du jardin sur quelques années. Chaque plante a eu ainsi le temps de se faire une place, de trouver son utilité dans un ensemble. Et chaque année modifie le visage des massifs, selon que l’une ou l’autre plante aura décidé de ressemer ici ou là, de disparaître ou d’être ajoutée par la main du jardinier… C’est (aussi!) ce qui fait l’intérêt et la beauté du jardinage.
Commençons par la partie basse du jardin, celle située le plus au sud, et donc la plus ensoleillée.
2011 – Depuis l’allée du garage quelques marches grises et sans intérêt permettent d’accéder au jardin. Quelques arbustes (des viburnums) ont été plantés à l’automne précédent.
2017 - L’escalier, bien que toujours présent, s’efface un peu grâce aux plantations qui détournent le regard. Les massifs ont pris forme.
2010- La même partie du jardin vue d’un angle différent (on remarque l’escalier à gauche). Quelle tristesse…
2017 – Même lorsque le jardin se met un peu au repos sous l’effet de la chaleur et de la sécheresse estivales, les massifs lui assurent une structure.
2010 – Une maison, un mur, une grille et un haie de noisetiers. Pas très folichon, mais du potentiel…
2010 – Vue depuis le bas du jardin, l’herbe grillée et les quelques arbres ne sont pas une invitation à la promenade.
2017 – Sur cette vue un peu plus zoomée on voit entre autres qu’un rosier liane escalade maintenant l’érable sur la droite.
2010 – Dans ce coin du jardin, de grosses pierres grises typiques de celles que l’on rencontre dans les Pyrénées toute proches. Du coup, ce sera le massif ‘Pyrénéen’.
2017 – En pleine saison, les roches se devinent plus qu’elles ne se voient. Elles apportent néanmoins du charme, surtout pendant les autres saisons, alors qu’elles sont plus présentes. Le gros conifère a disparu. On peut se repérer grâce à la grille sur la gauche.
2010 – La présence de cette haie de noisetiers qui coupait le jardin en deux devant la terrasse n’a jamais eu de sens à mes yeux.
2017 – Difficile d’imaginer qu’il s’agit du même endroit. Une partie de la haie a été arrachée. N’en reste que l’arche verte sur la gauche. L’espace central est dégagé et permet de profiter des massifs créés depuis.
2012 – La haie est toujours là. Elle sera arrachée un ou deux ans plus tard. C’est autour des althéas que vont s’organiser en partie les massifs. On peut voir une spirée et un pittosporum plantés récemment (sur la gauche)
2017 – La spirée et le pittosporum sont arrivés à maturité. Les troncs des althéas, passés chaque année au blanc de chaux, contribuent à l’ambiance romantique du massif.
2017 – Le même lieu, quelques années plus tard au printemps. La spirée blanche au fond a pris une belle ampleur, de même que la viorne au premier plan.
2017 – Plus de haie, davantage de visibilité ! Et l’érable sert maintenant de support à un rosier grimpant.
2017 – Un cheminement en écorces de pin permet de passer derrière la maison sans faire tout le tour du massif. La haie de laurier au fond a disparu.
Créé par jardindeluchane le 08 juil 2017 | Dans : Mes réalisations
Un petit balcon de quelques m2 à peine mais simplement séparé de la plage par une pinède. Une vue sur les branchages verts des résineux, le parfum iodé de la méditerranée qui se mélange à celui, plus camphré des pinus pinea (pin parasol), bercé par le chant des cigales. Un cadre idyllique donc, qui méritait que ce balcon abrité mais triste soit un peu mis en valeur et participe de ce sentiment de bien-être et de farniente.
Au départ donc, un carrelage blanc presque médical au sol, et des murs recouverts d’un crépis grossier, blanc lui aussi. Lumineux, certes, mais un peu ennuyeux…
Le sol a donc été recouvert de lames de bois et d’une partie en gazon synthétique dont les pieds nus savourent le moelleux. Le revêtement en faux gazon est volontairement irrégulier, d’une forme quasi organique, afin d’apporter une touche à la fois contemporaine et décontractée.
Les murs crépis ont disparu derrière un bardage de bois blanchi qui apportent une chaleur tout en sobriété.
Un pot rouge de bonnes dimensions planté de végétaux aux formes et tailles variées (bambou, fougère, graminées, lierre retombant…) apporte couleur et diversité, histoire de rompre un peu avec l’uniformité des pins.
Quelques morceaux de bois flotté récupérés sur la plage, des galets blancs, des coquillages (pour rester dans l’esprit du cadre), un mobilier aux allures de vacances, des guirlandes pour l’ambiance nocturne… Il ne reste plus qu’à s’asseoir et à profiter.
Le miroir ‘maison’ placé sur le mur de gauche permet de renvoyer la douce lumière du matin dans l’appartement.
Créé par jardindeluchane le 07 juil 2017 | Dans : Mes réalisations
Pierre et Marie habitent un lotissement dans une ville qui jouxte Pau. Devant la façade de la maison, juste à côté de la porte d’entrée, un petit massif plein sud qu’ils n’arrivaient pas à fleurir, faute d’idées et de connaissances des plantes.
Ils souhaitaient quelque chose qui ne soit pas formel, avec un rendu naturel donc, des plantes d’aspect un peu sauvage et faciles d’entretien.
Après leur avoir fait une proposition à l’hiver 2016, ils ont fait eux-mêmes la mise en place des végétaux et me donnent régulièrement des nouvelles, en m’envoyant aussi des photos.
Le massif à l’hiver 2016, avant aménagement.
Au printemps suivant (2017), les plantes mises en place commencent à se développer.
En été, les végétaux égaient déjà l’entrée de leurs floraisons. Au fil des ans, certaines prendront plus d’ampleur pour garnir davantage le massif.