juillet 2018
Archive mensuelle
Archive mensuelle
Créé par jardindeluchane le 20 juil 2018 | Dans : Arbustes du jardin
Quand j’ai pris possession des lieux en 2010, deux althéas étaient déjà présents au jardin.
Plantés à 1 mètre l’un de l’autre ils s’élevaient à plus de 3 mètres sur des troncs de bonne taille. Je les ai bien sûr conservés et ils ont servi de ‘pivots’ autour desquels j’ai aménagé un massif aux formes organiques.
L’althéa n’est, de mon point de vue, pas la plus belle des plantes. Originaire de Chine, ce grand arbuste affiche un feuillage vert caduc assez banal et son écorce ne présente pas un intérêt particulier. Seule sa floraison estivale est belle et apporte une petite touche exotique au jardin. Différentes couleurs sont disponibles, du blanc au bleu en passant par le mauve et le rose, et les fleurs présentent parfois un cœur coloré dans des tons de rouge plus ou moins prononcé. Certaines sont simples (plus appropriées aux climats doux et humides) et d’autres doubles. La forme des fleurs n’est pas sans rappeler celle des roses trémières, qui appartiennent à la même famille des malvacées.
Rustique jusqu’à -15°C, l’althéa apprécie les sols profonds et restant frais, même un peu calcaires mais ce n’est pas un arbuste difficile. Ici à exposition très ensoleillée, il est donné pour accepter l’ombre légère, surtout en climat très chaud.
Au jardin, je les taille à la sortie de l’hiver, tous les deux ans environ, afin d’entretenir la forme en boule du feuillage et de la floraison. Dans ce cas, la taille est sévère et je rabats quasiment jusqu’aux troncs.
Comme ils ne sont pas spécialement décoratifs quand ils ne sont pas en fleurs, j’ai décidé de leur apporter une sorte de plus-value esthétique et les peins tous les ans (au moment de la taille) avec du blanc arboricole, après avoir supprimé tous les rejets qui ne manquent pas de repartir de la base et sur les troncs. Ainsi décorés, leur troncs apportent une touche assez classe et romantique jusqu’à la saison suivante et se marient très bien avec la blancheur des fleurs. Cette petite astuce très simple permet aussi de leur conserver un attrait certain même au cœur de l’hiver. Pour voir comment je procède, c’est ICI.
Petit inconvénient, il se ressème pas mal et il faut régulièrement veiller à arracher les jeunes plantules lors du nettoyage des massifs, sous peine d’être envahi, mais un jardin sans entretien est un doux rêve.
Si l’althéa est souvent employé en haie, je trouve que cette utilisation ‘en arbre’ est bien plus originale et permet, avec un peu d’imagination, d’en faire un élément qui restera décoratif toute l’année.
Créé par jardindeluchane le 04 juil 2018 | Dans : Aménagement d'un massif
Depuis le début du projet en automne 2016, un an et demi sont déjà passés. Et le massif a bien changé !
Pour rappel, dans ce coin du jardin où trônait un saule pleureur qui depuis a passé l’arme à gauche et était séparé du terrain voisin par une grande haie de lauriers, j’avais décidé de débuter l’implantation d’une haie et d’installer un massif en m’appuyant sur une viorne (Viburnum opulus roseum) plantée en 2011. Il a donc fallu préparer le terrain, choisir les plantes et tout mettre en place. Pour suivre l’évolution depuis le début, n’hésitez pas à partir de l’épisode 01 !
Depuis, l’arrivée de Starsky à la maison a un peu contrecarré mes plans, car c’est un assistant un peu brute qui n’a pas hésité à déterrer certains végétaux et qui, dans ses courses le long du grillage avec le chien du voisin a cassé certains arbustes de la toute jeune haie. Cette dernière a donc du mal à se développer correctement, mais le massif a lui pris une belle ampleur.
Depuis 2016, le terrain voisin voit aussi pousser des maisons qui modifient complètement la vue.
Mais voyons plutôt en images comment ce coin s’est développé depuis sa création…
2012 – Voici donc un semblant de massif que j’avais réalisé au tout début, lorsque la haie et le saule existaient encore. Le point de repère le plus pratique est le viorne, en fleurs sur la photo. J’avais alors construit rapidement un petite cabane sous le saule.
2016 (automne) – La haie et le saule ont laissé place à un grillage. Le sol a été préparé et les nouvelles plantations ont été effectuées.
2017 (mars) – Les plantes sont encore peu visibles.
2017 (juin) – C’est encore assez clairsemé mais les plantes s’installent tranquillement et les couleurs apparaissent.
2017 (Juillet) – Certaines plantes commencent à afficher une belle présence. Le massif n’a que quelques mois.
2017 (septembre) – Première floraison du Caryopteris clandonensis ‘Grand Bleu’ à côté de Gaura ‘Siskiyou Pink’.
2018 (avril) – Deuxième printemps pour le massif et la haie. Certaines plantes se sont bien développées et l’aspect de ce coin du jardin commence à être plus agréable à l’œil. La viorne a bien grandi depuis 6 ans et elle en fleurs au moment de la photo.
Vue d’un autre angle…
2018 (mai) – La viorne (arbuste le plus haut sur la gauche du massif) a été taillée après la floraison. C’est encore un peu vide mais d’autres plantations viendront pour densifier le tout. Les constructions voisines ne sont pas encore terminées et cela donne un arrière-plan pas très bucolique mais il faut faire avec ce que l’on a. D’ici quelques années la haie aura poussé et la physionomie aura encore changé.
2018 (juillet) – 1 an et demi après le début du projet. L’endroit ressemble désormais davantage à un massif. Il y aura des rectifications à faire et d’autres choses à planter (y compris des bulbes pour le printemps), mais ça, ce sera pour un prochain épisode…
Pou finir, l’évolution en trois photos du printemps 2012 à l’été 2018.