mars 2017
Archive mensuelle
Archive mensuelle
Créé par jardindeluchane le 27 mar 2017 | Dans : Journal de bord
Pour ceux qui suivent le blog, j’avais publié une article (ICI) sur deux Phormium tenax que j’avais été forcé de déplacer car ils prenaient trop de place.
Leurs emplacements sont restés vides tout l’hiver et je réfléchissais à une idée pour les remplacer. C’est fait !
J’ai bien sûr choisi des plantes à plus petit développement pour ne pas être confronté au même problème d’ici quelques temps.
Mon choix s’est porté sur deux Pittosporum tenuifolium ‘Tom Thumb’ au feuillage presque noir que je vais tailler en boules. Pour jouer les contrastes de formes et de couleurs, ils seront bordés par des Hakonechloa macra aureola au feuillage fin, semblable à celui d’une graminée, et dont la couleur verte panachée de bandes plus pâles est très lumineux. C’est une plante à développement assez lent mais que j’aime vraiment beaucoup. Plantées symétriquement de chaque côté du chemin qui sépare les deux massifs ces associations devraient être sympas quand tout cela aura pris un peu de maturité.
On y voit désormais plus clair et on peut profiter des autres plantes du massif, qui ne sont plus cachées derrière les phormiums, dont le superbe et très parfumé Viburnum burkwoodii ‘Mohawk’ en pleine floraison en ce moment.
Créé par jardindeluchane le 19 mar 2017 | Dans : Techniques
Dans les massifs devant la terrasse trônent deux grandes graminées, Miscanthus sinensis variegatus et un autre que je pense être M. ‘Morning Light’ mais sans certitude. J’avais d’ailleurs aussi un doute sur le premier (hésitant entre ‘Cosmopolitan’ et ‘variegatus’ qu’il se trouve être au final) mais c’est justement à l’occasion de sa division que je suis retombé sur l’étiquette. Et voilà un mystère de levé !
Une fiche-plante sera bientôt disponible pour ce miscanthus très lumineux.
Ces deux graminées sont belles très longtemps. Entre leurs feuillages, leurs ports, leurs floraisons, les couleurs d’automne qu’elles offrent, leur présence tout l’hiver…elles affichent un nombre record de qualités ! Bref, des graminées que j’aime vraiment beaucoup l’une et l’autre.
De plus, leur entretien annuel est vraiment négligeable, à savoir qu’il suffit de les rabattre en fin d’hiver et…c’est tout !
En revanche, sur des plantes déjà bien installées (comme c’est le cas ici pour le variegatus que j’ai divisé et qui a bien 5 ou 6 ans) c’est une autre histoire !
Il a pourtant bien fallu le faire. La plante avait en effet pris trop d’ampleur et avait tendance à s’affaler.
Première étape donc, rabattre tous les chaumes secs. On peut le faire à la cisaille ou au sécateur. J’utilise pour ma part le seconde option. Tous les chaumes des graminées passent ensuite au broyeur et font un excellent paillis pour les massifs ! Certains amis jardiniers m’ont fait part de leur difficulté à passer les chaumes au broyeur. Tous les modèles (puissance, système de coupe) ne semblent pas adaptés. J’utilise un Viking GE250 qui accepte pas mal de choses, allant des tiges des vivaces à des branches d’un diamètre équivalent à la largeur d’un pouce en passant donc par les chaumes de graminées. Un investissement que je n’ai jamais regretté !
La touffe a l’air bien ancrée au sol, l’opération promet un peu de sueur… Je creuse une tranchée afin de tenter de pouvoir soulever le pied avant de le diviser…
…mais je réalise rapidement que c’est plus compliqué que prévu !
On divise en général la souche après l’avoir déplantée, mais dans le cas présent l’opération va encore prendre beaucoup de temps.
Réflexion….action !
Je vais chercher une hache et décide de diviser directement le pied alors qu’il est encore en terre. Beaucoup plus efficace que de planter deux fourches au milieu , ce qui est la méthode dont j’ai toujours entendu parler. De toutes façons, la souche était tellement dense et dure que la fourche ne rentrait même pas.
Avec la hache, l’opération en presque un jeu d’enfant ! C’est un peu violent, certes, mais terriblement efficace.
Au final, je vais obtenir 6 éclats à partir de la souche initiale. J’en offre un à mes voisins : ils le planteront au lac. Je vous ai déjà montré sur Facebook quelques photos de ce coin où j’aime aller me promener de temps en temps. Désormais j’y retrouverai des plantes du jardin. Sympa…
Un des éclats est replanté au même endroit. Je n’amende pas la terre. Elle est ici assez riche et je ne veux pas que le Miscanthus reprenne trop vite trop d’ampleur.
Deux autres éclats sont installés ailleurs au jardin, l’un près du Betula jacquemontii, l’autre dans le nouveau massif réalisé à l’automne.
Les deux derniers vont en pots. Je les réserve pour la suite des aménagements.
Maintenant il n’y a plus qu’à attendre que le nouveau feuillage démarre, ce qui a d’ailleurs commencé, et on se donne rendez-vous d’ici quelques années pour une nouvelle division. En attendant je vais pouvoir profiter de son magnifique feuillage…
Créé par jardindeluchane le 13 mar 2017 | Dans : Arbustes du jardin
Originaire d’Asie (Chine, Japon), ce Daphné est un petit arbuste au port arrondi qui mesure entre 1m et 1m50 en tous sens.
Cette plante a été achetée avec une étiquette qui le donnait comme étant un Daphne odora aureomarginata. Pourtant, depuis son achat, j’en avais vu plusieurs exemplaires dans divers lieux de vente mais trouvais que leurs feuillages ne présentaient pas une panachure aussi marquée. Et pour cause, il y avait sûrement eu une erreur d’étiquetage.
Après avoir été alerté par un contact Facebook et quelques recherches, il me paraît aujourd’hui certain qu’il s’agit en fait d’une autre variété, à savoir soit D. odora Marianni ‘Rogbret’ soit de ‘Maijina’, deux obtentions assez récentes. Je pencherais plus pour le premier mais les deux semblent très proches.
La panachure est donc nettement plus marquée que sur aureomarginata et il est donc beaucoup plus lumineux. C’est à mes yeux un cultivar assez exceptionnel en ce sens. Il a d’ailleurs été récompensé à deux reprises :
Par rapport à l’aureomarginata son feuillage serait également plus persistant durant les mois d’hiver. Je peux confirmer qu’ici il est également beau et fourni 365 jours par an. Bien sûr, les températures en Béarn descendent rarement en dessous des -7/8°C. Je n’ai donc pas le recul nécessaire pour savoir comment il se comporte en climat plus froid. Il est cependant donné pour résister à des -10, voire -12°C. Concernant les données de rusticité, il faut toujours garder à l’esprit que la durée des gelées, l’exposition plus ou moins abritée (températures ressenties à cause du vent) ainsi que la nature du sol (plus il est humide plus les risques sont élevés) sont des facteurs qui joueront sur sa capacité à affronter l’hiver.
Son feuillage, persistant, est l’un de ses atouts majeurs. Les feuilles vertes et allongées sont épaisses et bordées d’une marge plus claire, dans des tons crème, ce qui permet à l’arbuste d’éclairer les zones un peu sombres du jardin. Et cela tombe bien puisque c’est à l’ombre ou à la mi-ombre qu’il appréciera de pousser.
Ici, il se développe sous le couvert d’un grand tilleul. En hiver, il bénéficie donc d’un bon ensoleillement mais est totalement à l’ombre de la ramure de ce grand voisin le reste du temps.
Le Daphné apprécie en théorie les sols neutres ou peu calcaires, plutôt légers, humifères, voire sableux mais restants frais . Pourtant il est évident qu’à cet endroit le sol à tendance argileuse est plutôt sec (les racines du tilleul sont toutes proches ), assez riche mais pas spécialement léger. Pourtant il se porte à merveille.
Planté au bord du petit bassin, dans la zone la plus fraîche du jardin en été, il bénéfice d’une bonne hygrométrie de l’air, ce qui joue certainement en sa faveur. Même durant la sécheresse importante qui a sévi en 2016, il s’est débrouillé tout seul et sans aucun arrosage pendant 3 semaines.
Outre son très beau feuillage dont on profite toute l’année, la valeur ajoutée de cet arbuste est son parfum, particulièrement agréable. Après tout, une partie de son nom (odora) évoque cet atout de façon claire. Quand il fleurit en février, ses très nombreuses petites fleurs blanc rosé embaument littéralement et cela est perceptible plusieurs mètres à la ronde, surtout quand le temps se radoucit et qu’une légère brise diffuse les effluves alentours. Juste exceptionnel !
Il est réputé ne pas aimer être déplacé mais celui-ci l’a pourtant été depuis mon ancien jardin en plein mois d’août.
Il est possible de le bouturer en mai. Il faudra cependant être patient car sa croissance est assez lente.
Une fois installé, il ne nécessite absolument aucun soin ! Il est planté ici depuis 2010 et je ne suis jamais intervenu dessus. Inutile donc de le tailler.
Vous l’aurez compris, c’est un arbuste que j’affectionne tout particulièrement et dont je ne saurais me passer.
Découvrez également ce Daphne en vidéo, au moment de sa floraison, sur ma chaîne Youtube. .
Créé par jardindeluchane le 09 mar 2017 | Dans : LIVRES SUR LE JARDIN
Parmi les plantes grimpantes, les clématites sont incontournables. Plus ou moins précoces, remontantes, à fleurs simples ou plus sophistiquées, parfumées, offrant une large gamme de coloris, elles trouveront toujours une place au jardin.
Murs, pergolas, treillages, en pots, à l’assaut des arbustes ou des arbres et même utilisées en couvre-sol, il existe une infinité de possibilités pour les accueillir au jardin.
Les deux experts que sont les auteurs nous proposent ici un tour d’horizon des variétés les plus intéressantes, qu’elles soient des valeurs sûres et bien connues ou plus récentes et prometteuses.
Conseils de cultures, taille, utilisations recommandées, le livre regorge d’informations pour leur donner toutes les chances de bien se développer et décorer le jardin avec une charme discret ou de façon plus ostentatoire.
Vient ensuite une sélection qui regroupe en 14 grands groupes les meilleurs variétés (alpines, à grandes fleurs, viticella, florida, texensis, herbacées…). Elles sont présentées en fonction de leur période de floraison, du printemps à l’automne.
Bref, une vraie petite bible pour mieux connaître ces lianes et vous donner envie de les installer dans votre petit paradis fleuri.