Mercredi 15 février 2017.

 

Deux massifs de plus sont prêts, et j’en ai également profité pour diviser une vieille graminée. Travail de titan ! Je mettrai bientôt en ligne un article à ce sujet.

J’ai donc repris les travaux dans le bas du jardin.

Dans le premier massif que j’ai remis en ordre aujourd’hui se trouvaient l’an dernier deux très gros pieds de Phormium tenax. Ils prenaient trop de place, avaient été divisés et les éclats replantés au fond du jardin pour créer une haie (voir article ).

Le voici avec les phormiums…

…puis sans, et avec un bon nettoyage à faire ! (ce matin)

On voit clairement le vide laissé par l’un des deux pieds de phormiums au premier plan.

Le Lonicera nitida a besoin d’une taille sévère pour le remettre en forme.

Quelques coups de cisaille plus tard il a retrouvé un peu de tenue.

Si j’ai enlevé les phormiums c’est parce qu’ils prenaient trop de place mais aussi car ils gênaient les plantes autour. Le lonicera est celle qui en a le plus souffert. Tout un côté était perdu dans le feuillage de son voisin. Il a manqué d’air et de lumière et ne s’est donc du coup pas développé.

Maintenant qu’il a été dégagé il va repousser et s’équilibrer progressivement.

 

Les Erigeron karvisnkianus avaient tenu tout l’hiver avant de céder sous l’effet des gelées plus fortes de janvier. Les dômes qu’ils forment avaient noirci. Mais ces mêmes dômes avaient protégé le cœur de la plante. L’effet « Mon Chéri » quoi ! Sauf qu’ici ce n’est pas un cœur alcoolisé et fondant que j’ai apprécié mais la petite touffe de feuillage vert franc qui va très vite reformer une plante opulente et généreusement fleurie.

 

J’en ai également profité pour déplacer un pied de Sedum désormais mal exposé et à l’étroit et pour planter dans un vide un pied de Monarda ‘Beauty of Cobham’, une variété qui fleurit rose. J’avais ce petit godet qui attendait une place.

 

Une fois avoir désherbé, taillé les graminées et vivaces sèches, tout passé au broyeur, sarclé et paillé avec le broyat maison, le massif est présentable et prêt pour la saison.

 

Comme j’avais du temps et de l’énergie (!) j’ai poursuivi sur le massif à côté, plus petit. Il est dans le prolongement du dernier et va jusqu’à l’érable champêtre.

Ces deux massifs sont donc séparés par une petite allée. Je trouvais que quelque chose manquait (d’autant plus que les phormiums ont disparu). Bien sûr j’installerai deux plantes à la place des phormiums mais il faudra qu’ils soient de taille plus modeste. Je réfléchis à plusieurs options… Toujours est-il qu’en attendant j’ai décidé de construire une petite barrière rustique avec des branches de prunus qui me restaient dans un coin. Je suis satisfait du résultat. J’ai toujours aimé les décos naturelles et sans formalisme dans un jardin.

 

 

L’héllébore est du coup la vedette du massif !

Les voisines vont peu à peu se dévoiler pour que progressivement le jardin se transforme en petit paradis fleuri…

 

 

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Dimanche 12 février 2017

Si les matins sont encore frais, les journées commencent à se réchauffer tôt ici en Béarn, et les premiers floraisons pointent leur nez, tels les crocus, narcisses, camélias et hellébores. A la fin du mois, je ferai un petit album photos pour Février. En attendant, voilà déjà un avant-goût du printemps…

 

 

J’ai une histoire particulière avec les narcisses. Ils sont en quelque sorte ma madeleine de Proust et me renvoient à mon enfance. Je vivais alors avec mes parents dans un appartement de fonction dont le grand jardin s’illuminait tous les ans de ces corolles printanières. Depuis, chaque printemps, cela ravive un peu ce souvenir.

 

Je m’intéresse aux hellébores depuis peu. C’est pourtant une plante qui mérite vraiment qu’on l’implante au jardin. Elle apporte de vraies belles touches de couleurs (variété de teintes assez impressionnante!) en hiver, saison où peu de choses sont en fleurs. Le feuillage est en plus très beau sur certaines variétés.

 

Bien, assez profité de ces petites beautés. Au boulot maintenant! La saison avance plus vite qu’on ne le croit et on peut vite se retrouver débordé par les multiples tâches à effectuer au jardin.

En intervenant maintenant, je ne serai donc pas dans l’urgence et j’évite aussi d’abîmer les plantes qui redémarrent, en particulier les bulbes dont les tiges ont vite fait de casser, victimes d’un pied ou d’un geste malheureux.

J’ai donc terminé le nettoyage d’un massif que j’avais débuté hier.

Et il en avait bien besoin !

 

 

La première chose a été de désherber et vu que je procède  à la main, en veillant à bien arracher les racines des mauvaises herbes qui sont parfois très traçantes, cela demande du temps.

J’en profite pour tailler les graminées sèches (par exemple les Miscanthus), peigner celles au feuillage persistant comme les Nassella tenuissima et tailler certains arbustes à la floraison estivale comme le Buddleia davidii (Arbre aux papillons).

D’habitude je le rabats à environ 40 cm mais cette année j’ai procédé différemment.

J’ai remonté le niveau de coupe à un bon mètre. Ainsi, il montera davantage et prendra moins de place à sa base, là où il pourrait prendre trop de lumière pour les plantes qui l’accompagnent. Je verrai ce que donne sa silhouette ainsi.

Tous les déchets de taille passent au broyeur. Cela me fera de l’excellente matière première pour pailler certaines plantes.

J’ai acheté cet outil il y a maintenant plusieurs années et voilà un achat que je n’ai jamais regretté ! Extrêmement utile pour recycler les tailles diverses effectuées au jardin. Cette fois-ci cela a été un mélange de chaumes de graminées, de bois du buddleia et des feuilles de la haie de laurier derrière.

 

Mais avant de l’étaler, et une fois les herbes indésirables arrachées, j’ai biné avec précaution puis, au pied des plantes les plus gourmandes (donc pas les graminées par exemple), j’ai étendu du compost maison bien mûr.

Il était particulièrement beau. Texture, odeur, taux d’humidité… Les locataires du massif vont apprécier je pense.

Quelques pelletées, un griffage du sol pour l’incorporer aux premiers centimètres….

…puis paillage avec le matériau récupéré dans ce même massif. Rien ne se perd et tout retourne à la terre. Quasi Biblique !

Il n’y avait plus qu’à refaire la bordure à la bêche, et voilà un massif prêt à démarrer. Il ne me restera plus qu’à tailler les rosiers (d’ici une quinzaine de jours) et à les nourrir puis à surveiller régulièrement l’apparition de nouvelles mauvaises herbes. Plus tard en saison, les plantes seront assez développées pour qu’il ne soit plus besoin d’intervenir à ce sujet.

Voici donc le massif avant intervention puis après. Plus propre, non ?

 

 

 

 

 

 

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En lisant vos commentaires je suis pris d’un doute. Je décide alors d’aller vérifier. Et la c’est le drame ! La couleur de mon précédent post n’est pas fidèle à la couleur réelle. Ca tire trop vers le rose…

Je décide alors de refaire une photo et de toucher à la fonction ‘teinte’ pour essayer de m’approcher de ce que j’ai sous les yeux. J’ai l’impression que ca va à peu près et…ben non ! Toujours pas. Entre le traitement de la photo et l’écran à travers laquelle on la regarde, pas moyen d’obtenir une teinte fiable à 100 %. Je vous affiche donc les deux photos pour illustrer cette difficulté.

Cet hellébore est en fait d’un pourpre assez foncé qui tire un peu sur le rose. Très joli mais difficile à rendre avec le matériel que j’ai, à savoir mon téléphone portable. Je trouve cette couleur (et l’aspect velouté des pétales) très class ! Tant pis pour la photo.

 

 

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JARDINS SECRETS DE PARIS – Alexandra d’Arnoux / Bruno de Laubadère, photographies de Gilles de Chabanaix.

(Flammarion) -190 pages

 

Quand on évoque un jardin, c’est plutôt un cadre verdoyant en pleine nature qui nous vient à l’esprit. Pourtant, la nature sait aussi faire de la résistance au milieu du béton, et Paris en est un bel exemple. Derrière les façades des immeubles haussmanniens ou au détour d’une ruelle se cachent parfois des lieux où l’atmosphère et les plantes nous font un instant oublier que le métro est à deux pas.

Ce livre est classé dans les « jardins de renom » même si beaucoup de ceux présentés dans l’ouvrage ne sont pas connus. Je trouvais cependant qu’il y avait sa place, tant certains lieux sont beaux et vecteurs de plaisir.

Jardin de ville ne rime pas avec monotonie. Ainsi, la présentation est divisée en trois catégories qui regroupent les jardins selon leur style général : jardins classiques, jardins pittoresques et jardins exotiques. Chacun de la trentaine de jardins présentés dans l’ouvrage est une évasion. Un texte nous en donne une description tandis que de superbes photos nous immergent un peu plus dans la beauté des lieux…

Un joli moment d’évasion pour ceux qui aiment ce style de découvertes.

 

 

 

 

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Le printemps approche. Les bulbes commencent à sortir, et d’après ce que je vois les premiers narcisses devraient fleurir d’ici peu. Le massif que j’ai désherbé il y a quelques jours (voir article précédent) et qui longe une petite route peu passante, s’appuie également sur une haie de lauriers.

Cette dernière avait pris trop d’ampleur. J’attends en général la fin de l’hiver pour la tailler mais dois le faire avant que les bulbes ne sortent, au risque de les piétiner et de les abimer.

Du coup, j’ai sorti le taille-haie et me suis lancé dans la séquence « rafraîchissement ».

J’ai ensuite passé au broyeur la plus grosse partie des déchets. Les plus petits morceaux restés au sol sont passés dans la tondeuse. Et hop ! Direction le tas de compost.

 

 

 

Il va encore me falloir ramasser quelques petits morceaux qui traînent dans les massifs, mais je le ferai à la main, et une autre fois car la nuit tombait.

 

La saison est bien relancée avec tous ces travaux au jardin. J’aime !

 

 

 

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