Hier c’était préparation du terrain. La journée d’aujourd’hui, encore très douce, m’a permis d’avancer et de finir un des nouveaux projets !

Tout est parti d’un Phormium tenax (Lin de Nouvelle Zélande) acheté il y a quelques années. En fait j’en avais acheté deux que j’avais placés dans des pots. Mais au bout d’un moment, la place et la nourriture manquent dans un pot, et la plante végète. Celui toujours en pot en est la preuve.

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Du coup, il y  a deux ou trois ans, j’en avais dépoté un, l’avais divisé en deux éclats que j’avais replantés au jardin. Mais en fait de Phormium nains (vendus comme tels à la jardinerie…) ils se sont avérés particulièrement vigoureux.

Ceux qui ont fini en pleine terre ont pris de telles proportions qu’ils finissaient par gêner le passage et par « étouffer » les plantes voisines.

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Ils faisaient environ 2 mètres de haut et 3 de large.

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Le chemin qui passe entre les deux massifs avait presque disparu et il devenait quasi impossible de l’emprunter.

J’ai donc pris la décision de les enlever pour les utiliser ailleurs.

Première étape, regrouper le feuillage en gerbe afin de ne pas être gêné pour intervenir autour. Deux bouts de ficelle plus tard…

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Je craignais d’avoir du mal à les déterrer vu la taille des bestiaux… En fait le système racinaire des phormiums est très superficiel et il est assez aisé de les enlever.

Quelques coups de bêche plus tard…

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J’ai ensuite divisé chaque motte en 4 éclats à l’aide d’une scie égoïne, d’une barre à mine et de la bêche.

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Me voila donc avec 8 pieds à replanter (4 par pied initial). Direction l’arrière du jardin où j’avais labouré une tranchée hier en prévision de la plantation.

Je ne suis pas du tout adepte du bâchage lors de la plantation de haie, mais j’ai ici dû m’y résoudre pour deux raisons majeures :

- les phormiums ont un feuillage très évasé et il n’est pas facile de circuler autour pour tondre ou désherber.

- la haie est au bord du champ, qui lui même est en surplomb d’une route qui se trouve 2m50 plus bas. Les ronces et mauvaises herbes s’y développaient à leur aise, ce qui laissait présager des interventions périlleuses. Le fait de bâcher limitera considérablement ce problème.

J’ai donc mis une bâche de 1,50 m de large sur toute la longueur. J’ai fait en sorte qu’elle recouvre une partie du talus côté route.

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J’avais préalablement fait des trous, ameubli puis remis la terre. De cette façon il serait plus facile de recreuser une fois la bâche en place. J’ai piqué des morceaux de noisetiers à l’intérieur du terrain pour me souvenir de l’endroit où chaque trou se trouvait.

La bâche a ensuite été fixée à l’aide d’agrafes spécialement conçues à cet effet.

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Il  a ensuite suffi de découper au cutter et ciseaux des croix afin d’avoir accès aux emplacements prévus pour chaque plant.

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J’ai facilement retiré la terre dans chaque trou puisqu’elle avait été préparée préalablement, puis planté les 8 pieds de Phormium.

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Histoire de rompre la monotonie et de créer un rythme avec des verticales, trois Cupressus sempervirens (Cyprès d’Italie) ont été installés sur la longueur.

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A terme, l’ensemble devrait rendre pas mal. Déjà, l’alignement des Phormium habille bien cette longueur.

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Les massifs débarrassés des Phormiums font très vides et du coup, mais les plantes autour vont avoir plus d’air et de lumière et vont mieux se développer. Je replanterai quelque chose de moins imposant mais je n’ai pas encore fait mon choix. Ce sera l’objet d’un autre épisode du Journal de Bord.

Avant…

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…et après.

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Le même massif vu d’un autre angle.

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En attendant, je suis satisfait du résultat que donne la nouvelle haie, persistante et sans entretien, et ce fond vert sombre qui tire sur le pourpre fera ressortir les végétaux qui se trouvent (et se trouveront) devant.

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Mission accomplished !