novembre 2016
Archive mensuelle
Archive mensuelle
Créé par jardindeluchane le 30 nov 2016 | Dans : Arbres du jardin
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Les pommiers sont des arbres originaires de l’hémisphère nord et appartiennent à la famille des rosacées, tout comme les rosiers de nos jardins.
Il en existe de nombreuses variétés cultivées pour leur fruits aux qualités gustatives bien connues, mais d’autres sont également utilisées dans un but ornemental. C’est le cas de cette variété, issue d’une hybridation entre Malus floribunda et M. pumila, qui présente de nombreux atouts, et ce à différentes saisons.
‘Evereste’ peut mesurer environ 5 mètres de haut et autant de large. Sa croissance est rapide. En 3-4 ans vous pouvez déjà obtenir un très beau sujet.
Il aime les expositions ensoleillées et préfère un sol riche et restant frais tout en présentant un bon drainage.
Variété très résistante aux maladies, ‘Evereste’ ne requiert aucun entretien et il n’est même pas nécessaire de le tailler, sauf à vouloir lui donner un port particulier ou à alléger sa ramure. Je n’ai jamais touché à l’exemplaire qui pousse dans le jardin !
En avril, ce sont une multitude de petits boutons rose vif qui apparaissent, suivis d’aussi innombrables fleurs blanches qui recouvrent littéralement l’arbre. L’effet, certes assez éphémère, est cependant saisissant ! Cette floraison attire nombre de butineurs, ce qui favorise la pollinisation des plantes qui fleurissent en même temps que lui.
Malus ‘Evereste’, accompagné du jeune feuillage rouge d’un Photinia ‘Red Robin’ et des fleurs saumon du Chaenomeles X. superba ‘Cameo’
Ensuite il présente un feuillage vert assez commun, mais en fin d’été et en automne, un autre spectacle vous attend…
Ce pommier, bien que décoratif, produit en effet des pommes (de la taille d’une cerise et très acides) de couleur rouge, particulièrement décoratives.
Mais ce n’est pas tout ! En automne, le Malus ‘Evereste’ finit en beauté avec un feuillage qui, selon les conditions climatiques, varient du jaune à l’orange et au rouge. Somptueux !
Et même une fois les feuilles tombées, les pommes resteront visibles sur les branches nues une bonne partie de l’automne et de l’hiver, offrant de surcroît une réserve nutritive pour les oiseaux.
C’est donc une pièce de choix qui offre un intérêt décoratif à plusieurs moments de l’année, et ses dimensions raisonnables autorisent de l’utiliser même dans de petits jardins.
En hiver, même sans feuille, ce pommier restera longtemps décoratif avec ses pommes rouges, et son tronc affiche des teintes dorées assez agréables.
Les jours d’hiver ensoleillés où le ciel décide d’afficher un bleu intense, les fruits d’Evereste sont simplement superbes !
Créé par jardindeluchane le 29 nov 2016 | Dans : Journal de bord
Il y avait un moment que je pensais introduire des écorces et troncs décoratifs pour apporter un intérêt supplémentaire au jardin en hiver. La lecture récente du livre de Cédric Pollet (retrouvez sa fiche dans la section Livres sur le jardin) a fini de me convaincre !J’avais commandé il y a un mois environ un bouleau de l’Himalaya chez mon pépiniériste (Pépinière Gaurat à Buros – 64, autant faire de la pub aux pros aimables et compétents !) et suis donc allé le récupérer cet après-midi.Je connaissais déjà le Betula utilis jacquemontii et lorgnais dessus depuis longtemps. Ce que j’ignorais c’est que parmi les jacquemontii il existait des cultivars différents. Celui qui finira au jardin est donc un Betula utilis jacqemontii ‘Doorenbos’. Histoire de lui tenir compagnie, j’ai complété avec deux cornouillers à bois décoratifs : un Cornus alba sibirica au bois rouge vif et un C. sericea flaviramea au bois jaune lumineux. L’ensemble devrait flasher en hiver ! Plus tard je rajouterai d’autres petites choses pour compléter le tableau.Il n’y a plus qu’à planter. Je vais essayer de faire ça rapidement. Affaire à suivre dans le journal de bord…
Créé par jardindeluchane le 28 nov 2016 | Dans : LIVRES SUR LE JARDIN
Les érables du Japon sont des arbres extraordinaires ! Que ce soit par leurs silhouettes ou leurs feuillages, ils représentent un réel intérêt décoratif pour les jardins.
L’auteur, après une introduction dans laquelle il aborde la culture, l’utilisation, les différentes formes, les modes de culture (en pleine terre ou en pot) , le paillage, le sol, l’humidité, les engrais, la taille, les insectes ainsi que les maladies en relation avec les érables, présente un classement des différents sujets à installer au jardin en fonction de l’effet recherché ( couleurs de printemps, écorces hivernales, dimensions, exposition, culture en pot, port, etc.).
La majeure partie de l’ouvrage est ensuite consacrée aux différents cultivars des Acer palmatum, classés par ordre alphabétique, chacun accompagné d’un descriptif et d’une photo.
L’auteur n’en oublie pas pour autant de présenter quelques autres espèces d’érables et leurs cultivars japonais avant de livrer une carte des zones de rusticité pour l’Europe, quelques adresses de pépiniéristes spécialisés, un glossaire et enfin un index.
Un livre en format de poche, bien pratique donc pour découvrir cette plante à la beauté époustouflante.
Créé par jardindeluchane le 26 nov 2016 | Dans : Aménagement terrasse
L’ensemble du mobilier et des bacs n’est pas encore terminé mais j’ai entamé quelques plantations là où ca ne bougerait plus. C’est motivant car cela apporte de la vie et rend l’endroit déjà plus sympa.
Dans l’article précédent je vous parlais d’un cadre en bois sans vous dire à quoi il allait servir….
Il est destiné à servir de « piédestal » à un tonneau mais était également destiné à recevoir des plantes. Une sorte de jardinière, modèle rase-mottes !
Le tonneau est un cadeau d’un ancien pote et il attendait que je lui trouve une utilisation qui me plairait. Je l’ai coupé pour en faire 2 demi-tonneaux…
Il n’avait pas de fond et vu qu’il va reposer directement sur le sol de la terrasse, il fallait protéger cette dernière, et bien sûr contenir le terreau qu’il allait recevoir.
J’ai donc utilisé un reste de bâche à bassin que j’ai découpé et agrafé sur trois côtés à l’intérieur du cadre.
Sur le 4e côté j’ai fait passé la bâche sous le cadre afin de permettre à l’eau de s’écouler. Cette « languette », invisible car positionnée derrière, sera dirigée vers l’extérieur et le trop-plein s’évacuera vers le jardin.
Afin d’éviter que le substrat ne soit en contact direct avec la dernière planche visible à l’intérieur, j’ai découpé une bande de bâche et l’ai également agrafée.
J’ai ensuite utilisé des dalles de pierre plates que j’avais pour surélever le 1/2 tonneau afin qu’il ne soit pas en contact direct avec la terre lui non plus et éviter le pourrissement du fond.
Ensuite j’ai mis le substrat dans le tonneau et dans le bac ( plus riche dans le bac et plus sableux dans le cadre ) et y ai installé les plantes.
Dans le bac, j’ai planté un Phyllostachys que j’avais récupéré près d’un étang il y a une quinzaine d’années. Depuis il avait changé 2 fois de pot. Le voilà dans un contenant plus sympa et plus grand. Au départ je voulais y installer un Phyllostachys nigra aux tiges noires, mais elles n’auraient pas été mises en valeur avec la brande de bruyère foncée en arrière-plan. Du coup c’est cette variété qui le remplace et une fois ses cannes inférieures dégagées, leur ton clair se détache bien.
Dans le bac (dans le sens contraire aux aiguilles d’une montre ): Sedum kamtschaticum (floraison jaune en été), Delosperma cooperi (rose en été ) avec derrière elle une Nassella tenuissima, Festuca glauca ( feuillage vert-bleuté), Armeria juniperifolia (rose au printemps) et Sedum ‘Ruby Glow’ (rouge en été). Je n’ai jamais tenté ce genre de culture (dont les conditions sont assez similaires à celles d’un toit végétalisé). Wait and see…!
Le tout a été recouvert de gravillons de couleur ocre rosé. Outre le côté esthétique cela permettra de tenir le collet des plantes au sec et limitera froid et mauvaises herbes, de garder la fraîcheur et d’éviter aussi que les pluies ne tassent le sol ou n’éclaboussent et ne salissent le blanc ou les pierres de la terrasse. Bref, que des avantages !
Quelques autres photos histoire de pouvoir voir l’évolution au fil du temps.
La terrasse prend forme….
Créé par jardindeluchane le 23 nov 2016 | Dans : LIVRES SUR LE JARDIN
(LAROUSSE) – 158 pages.
Trouver la bonne plante pour le bon usage n’est pas toujours facile. Soit parce qu’on ne la connaît pas, soit parce qu’on en connaît tellement qu’on finit par ne plus se souvenir qu’on la connaît…
Cet ouvrage classe 500 plantes dans des catégories qui permettent de rapidement savoir pourquoi on pourrait les utiliser selon un besoin bien particulier : celles qui poussent sans soin, celles qu’on installera dans un jardin naturel, celles encore que l’on choisira pour leurs caractéristiques décoratives bien marquées ( feuillage, taille…) ou parce qu’elles sont empruntes de sensualité, ou encore d’autres qui donnent le moral. Cette classification est certes un peu grossière mais on trouve dans ce livre de très nombreux exemples de plantes intéressantes à plus d’un titre.
Les 60 thèmes abordés présentent chacun 8 plantes conseillées par des personnalités de renom parmi lesquels Antoine Breuvart, Claude Bureaux, Stéphane Marie, Sonja Gauron, Ruchard Cayeux, Eléonore Cruse, Brigitte Lapouge, David Austin et bien d’autres…
L’ouvrage est richement illustré et j’aime particulièrement la mise en page, concise et agréable à l’œil. Un petit ouvrage qui, s’il n’est pas indispensable comme d’autres, reste quand même très sympa à lire !
Créé par jardindeluchane le 22 nov 2016 | Dans : VIVACES DU JARDIN
Créé par jardindeluchane le 22 nov 2016 | Dans : VIVACES DU JARDIN
Vivace qui adopte parfois un comportement de bisannuelle, haute d’environ 1 mètre en fleurs, c’est une plante ultra facile et très décorative.
L’hiver elle se présente sous forme d’une rosette de feuilles gris argenté et duveteuses de laquelle émergent en fin de printemps ou début d’été de fines tiges ramifiées surmontées de petites fleurs rose vif très lumineuses. Après la floraison, deux options: soit on la laisse faner pour qu’elle se ressème généreusement ( dans ce cas la plante est moins belle et peut jaunir de la base) soit on coupe les tiges à ras ( mais du coup, pas de semis). Un bon compromis consiste à la laisser se propager un peu avant de couper ( c’est cette alternative que je choisis). Les semis donneront naissance à de nouveaux plants très faciles à arracher pour les transplanter ailleurs dans le jardin en automne (reprise extrêmement facile !) pour une floraison dès le printemps suivant. J’ai en effet remarqué qu’ici seuls les plants installés à l’automne fleurissaient l’année suivante. Ceux que je mets en place au printemps n’y parviennent qu’un an après.
Son feuillage doux et persistant garnit les massifs en hiver et c’est une plante qui accepte de nombreux sols ( même très pauvres et secs).
Côté exposition, ce sera du plein soleil à la mi-ombre.
Elle porte mal son nom car la coquelourde est en fait pleine d’une légèreté que j’aime associer aux roses par exemple.
Si l’espèce-type est rose fuchsia très lumineux, il en existe d’autres variétés :
C’est la variété type que l’on rencontre le plus souvent dans les jardins. Les autres sont plus difficiles à trouver à la vente, en tout cas ici.
Créé par jardindeluchane le 22 nov 2016 | Dans : VIVACES DU JARDIN
Créé par jardindeluchane le 22 nov 2016 | Dans : VIVACES DU JARDIN
Plante couvre-sol au beau feuillage vert qui retient joliment les gouttes de pluie. Floraison jaune chartreux dès fin juin au-dessus du feuillage. L’ensemble monte jusqu’à environ 50 cm. … Elle vieillit assez mal ( la touffe devient très ligneuse et moins florifère) mais se ressème, ce qui permet de récupérer de nouveaux plants pour remplacement ou pour en installer ailleurs dans le jardin.
Elle demande une exposition ensoleillée ou à mi-ombre et un sol frais pour etre belle.
Bien que certains n’aiment pas l’association entre jaune et rose, c’est pourtant une belle compagne pour les rosiers dont elle habille le pied avec élégance. Il faut dire que le jaune qu’elle affiche n’est pas tape-à-l’oeil.
Créé par jardindeluchane le 22 nov 2016 | Dans : VIVACES DU JARDIN